ARCAMBAL
- (un peu d’histoire)
Site habité dès le paléolithique – Le nom du village venant certainement
du prénom du Moyen Age «
Archambaut (celui d"un chanoine de Cahors connu au x° siècle)porté par une série de comtes de la maison des Bourbons.
ARCAMBAL (aujourd’hui) – A première vue très
petit village si l’on regarde autour de soi
en arrivant : Une petite place, une école, une mairie, un
restaurant, la poste et quelques habitations, pourtant plus de 800 habitants dans la commune.
Seulement voilà….. Arcambal est un
village très étendu , avec ses six lieux-dits habités, tous très
différents :
Le bourg - c’est ce que
vous voyez en arrivant
Le
Bousquet - c’est le vieux
village, le château et l’église où se
trouve la chapelle des Seigneurs du
château
Les Parrots - hameau sur un plateau à l’Ouest d’Arcambal
Les Mazuts - en direction de St Cirq- Lapopie , autre
plateau au centre de la.commune
Béars
- en descendant par la route touristique
à partir des Mazuts juste
avant le pont de Vers
- Il y avait un château perché au
sommet d’une butte dominant de près de 70 mètres le cours du Lot, plus ancien
que celui d’Arcambal puisque des actes
notariés font mention d’un castrum
édifié par la famille Cardaill-St Cirq
sans doute au xiii° siècle et
permettant de contrôler la navigation
sur le Lot. De cette construction, ne subsiste, côté Sud qu’un mur épais de
1,80 mètres et de5 à 6 m. de hauteur qui s’étire sur près de 18m. L’ensemble
constitué par le hameau et le château est un site inscrit depuis 1945.
Pasturat – Rejoignant la
vallée du Lot à partir des Mazuts – avec
son église donc sa paroisse, son école. En effet autrefois les habitants des
Mazuts étaient très partagés, puisque faisant partie de la commune d’Arcambal,
ils étaient les paroissiens de Pasturat ( « Vivant d"Arcambal,
morts de Pasturat » disaient-ils).
Mais pourquoi Béars et Pasturat , respectivement
plus près de Vers et St Géry sont-ils inclus
dans la commune d’Arcambal. ? voilà… il y a le Lot à traverser et les
ponts n’ont pas toujours existé, celui de Vers ne date que de 1955 et celui de
St Géry de 1938. Donc lors de la création des communes, on a utilisé le plus
possible des limites naturelles, en
l’occurrence la rivière Lot.
LE CHATEAU - Il dresse son imposante masse sur un escarpement rocheux au
débouché de la vallée du Tréboulou sur celle du Lot. En cet endroit ou a proximité, se trouvait avant
la guerre, une borie, c’est-à-dire une exploitation agricole avec maison forte
appartenant à une riche famille
bourgeoise de Cahors, les Arcambal. ( guide vacances 2005 de la Dépêche))
La famille du Bousquet fait construire la
grosse tour (côté nord) fin du 15° début du 16° siècle. Au 17° des
extensions - terrasse(côté Lot) et tours
(côté Ouest) - sont dues à la famille Deslacs
dont un membre épousa au 16° siècle l’héritière Catherine du Bousquet.
En 1787, le marquis d’Arcambal, ruiné, doit
vendre tous ses biens y compris le château.
Ce dernier changea plusieurs fois de mains, pour finir en 1816 entre
celles des ascendants des actuels propriétaires.
Depuis 1979, façades et toitures, escalier de
pierre, salle voûtée au 1er étage, sont inscrits à l’Inventaire
supplémentaire des Monuments Historiques. Château et abords sont classés site
inscrit depuis 1944.
LES MAZUTS
– hameau situé sur un plateau à: 4 km. Du bourg (poste-–Restaurant - boulangerie )
4 km. De VERS (Poste – boulangerie –
Alimentation – Office de tourisme – Restaurants )
4 km de SAINT GERY ( Médecin – Pharmacie –
Poste – Boulangerie – Supérette – Restaurant)
16
km. De SAINT CIRQ LAPOPIE (premier village de France entièrement classé) –
Restaurants – Office de tourisme
7 km. De BOUZIES (embarcadère pour navigation
de plaisance – Restaurants )
Vue
imprenable de tous côtés – nombreux chemins
de randonnées pédestres - Calme
absolu –
11 km de Cahors
(ville la plus proche – gare S.N.C.F.)
CAHORS - (un peu d’histoire) Capitale du Quercy –
Préfecture du Lot - Peu de villes ont
une histoire aussi riche que celle de
Cahors _ Les rares vestiges qui
subsistent aujourd’hui, permettent d’imaginer l’importance de la cité qui fut la capitale du peuple cadurque, à
l’époque romaine. Le plus significatif
est « L"arc de Diane » dans lequel on s’accorde à reconnaître
les restes d’un ancien établissement thermal qu’alimentait un aqueduc.
A l’époqie
médiévale, elle devint une place financière importante.
Au
xvi° siècle, Cahors ville universitaire accueille parmi ses professeurs le savant légiste Cujas
et le théologien Pierre Charron. Une
forte vie intellectuelle s’organise.. Bien que n’arrivant pas à retenir dans leur ville natale des personnalités telles que Clément Marot ou
Olivier de Magny, elle fait de Cahors dans le courant du xvii° une ville de
notaires, de magistrats et de juristes. En 1627, création d’une Académie de
Lettres et d’Histoire ( nouvelle vocation intellectuelle de la bourgeoisie
cadurcienne) .
.
Le pont Valentré est le mieux conservé de la
ville et le mieux conservé des ponts médiévaux français, ses trois tours fortifiées et ses six arches
forment un exemple exceptionnel de l’architecture médiévale. Commencé en 1308, le pont ne sera achevé qu’entre 1355 et 1378.
La fontaine des Chartreux à
200 m. du pont Valentré supposée être à
l’origine de la ville Gallo-romaine (Divona= fontaine sacrée) est sous un ample porche rocheux la résurgence des eaux infiltrées dans le
causse de Limogne. sous le causse de Limogne.
La Cathédrale Saint Etienne, l’un des joyaux de la ville résulte de
différentes campagnes de construction, échelonnées du XI° au XVII°s.
Une escapade sur le
promontoire du Mont Saint Cirq vous
révèle Cahors dans sa boucle faite par
la rivière, et une promenade au cœur de la cité vous fait découvrir des
spécimens de l’ art antique, de
l’art médiéval et de la renaissance tout à fait remarquables.